Comment choisir son crowdfunding immobilier ?

Architecture, House, Blueprint

Le crowdfunding immobilier permet à tout individu de prêter de l’argent à un opérateur pour le financement d’une construction ou d’une rénovation immobilière. En contrepartie, il perçoit des intérêts, en plus du remboursement in fine de son prêt, c’est-à-dire à l’achèvement total des travaux. Le crowdfunding immobilier propose un taux d’intérêt allant jusqu’à 10% et plus – certains taux vont jusqu’à 12% – ce qui représente un excellent moyen de faire fructifier son argent de manière sécurisée et sur le court terme. Quel est le fonctionnement et comment choisir son crowdfunding ?

 

 

Financer un projet immobilier sur les plateformes agréées

Les promoteurs sont les plus nombreux à lancer cet appel de fonds auprès du grand public, afin de compléter leurs propres prêts bancaires pour la réalisation de la construction d’un immeuble. Il peut également s’agir d’un bien ancien qui fera l’objet d’une rénovation complète. C’est auprès d’un intermédiaire agréé que les opérations de financement sont réalisées. Ce dernier sélectionne les projets les plus solides et les plus rentables, en fonction de plusieurs critères, ce que nous allons découvrir plus loin. Il les propose ensuite au grand public et l’investisseur sélectionne celui qu’il souhaite financer, en adéquation avec ses propres objectifs d’épargne. Toutes les transactions se font alors par le biais de l’intermédiaire en ligne.

 

Le choix de la plateforme et du projet à financer

Il est important de choisir une plateforme sérieuse et reconnue, de préférence, car c’est cette dernière qui orchestre les différentes opérations en représentant l’interface entre le promoteur ayant besoin de fonds et duquel provient le remboursement des prêts, et les investisseurs, aussi appelés crowdfunders. La vigilance est de mise puisque les arnaques se font le plus souvent en ligne. Important donc de bien vérifier que ces plateformes ont bel et bien reçu leur agrément des autorités et qu’ils exercent bien en qualité de conseillers en investissement participatif (CIP).

En ce qui concerne le projet à financer, plusieurs critères sont à considérer. Par exemple l’attrait de l’immobilier à terme : cela peut être mesuré à partir du nombre de réservations. Plus celui-ci est élevé, plus importantes sont les probabilités que le bien soit immédiatement vendu dès la fin des travaux.

Le montant total des fonds à collecter est également affiché au grand public : certains projets attirent rapidement les investisseurs et la demande de financement participatif est immédiatement close. Il convient donc de se renseigner sur la rapidité de la collecte des fonds – qui est également connue en cliquant sur le projet proprement dit, toujours par le biais de la plateforme en ligne.

L’expérience et la solidité financière du promoteur fait partie des critères à analyser avant de choisir son crowdfunding. Les indicateurs à étudier à la loupe sont ses chiffres d’affaires des 3 dernières années, de même que son sérieux par rapport aux deadlines. Les remboursements qui accusent un retard, voire le non-paiement font, certes, partie des risques encourus par l’investisseur s’il n’a pas suffisamment scruté les caractéristiques de l’opérateur.

 

Faire croître son argent sur le court terme

Se lancer dans le crowdfunding immobilier, c’est faire croître son argent sur le court terme. En effet, la durée des travaux est de 12 mois à 3 ans en moyenne. Le remboursement in fine a lieu à cette échéance et comprend à la fois les intérêts de 10% à 12%, en fonction du projet.

Attention à bien retenir qu’en se lançant dans ce type d’investissement, on ne devient pas propriétaire du bien, mais seulement prêteur de fonds. À ne pas confondre donc avec l’investissement en SCPI, société civile de placement immobilier, dont le mécanisme consiste également à faire appel au grand public pour financer l’achat d’un parc immobilier et ce, à moindre coût.

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